« Dans cette compétition, chaque seconde compte ! Les EPI adaptés sont fondamentaux pour que les champions puissent travailler et concourir dans de bonnes conditions sans prendre de risque »

Yves Antier : Au niveau de l'organisation, tout est déjà très avancé bien entendu. Nous sommes confiants pour que l'événement se passe dans les meilleures conditions. Il devrait réunir énormément de jeunes, probablement plus que ce que nous avions prévu. Nous attendons déjà plus de 25 000 visiteurs. De leur côté, les compétiteurs se préparent intensivement. Il faut rappeler que c'est la nouvelle équipe de France, une équipe d'une soixantaine de jeunes, qui va sortir de cette compétition nationale.

Hervé Zipper : De notre côté, il y a eu tout un travail d'anticipation. Nous avons mis en place des packs à la fois pour l'équipe de France mais également pour les experts qui sont autour et les bénévoles. Le but est de leur mettre à disposition des équipements de protection afin qu'ils puissent travailler et concourir dans de bonnes conditions. Ces packs contiennent donc des vêtements, des chaussures, des gants et tout l'équipement nécessaire à leur protection et leur performance. 

Yves Antier : C'est très important d'avoir des industriels à nos côtés. Notamment des industriels comme Coverguard. Les jeunes qui sont en compétition doivent prendre les bons réflexes dès le début de leur vie professionnelle. Et puis, à travers la compétition, ils donnent une image de leur métier. Ils doivent donc savoir se protéger correctement et nous sommes contents de pouvoir les accompagner sur cet aspect avec un partenaire comme Coverguard, industriel français et lyonnais. 

Hervé Zipper : Effectivement, cette notion de proximité est essentielle pour nous. Coverguard est très fier de soutenir et d'accompagner l'équipe de France dans cette compétition internationale. D'autant plus que la finale aura lieu à Lyon en 2024. Il nous est important et naturel de participer à ce type d'événement local. Les réflexes de sécurité se prennent au moment où les jeunes apprennent leur métier. Les WorldSkills nous permettent également de nous rapprocher des centres de formation qui sont derrière et avec lesquels nous voulons pouvoir échanger autour des habitudes de protection. L'autre axe important, c'est celui de la visibilité. Comme dans le sport, ces jeunes professionnels sont des exemples. Surtout quand on sait que des milliers de spectateurs vont venir les voir concourir ! Ils ont donc un devoir d'exemplarité. 

Hervé Zipper : Depuis que j'ai rejoint Coverguard en janvier 2023, nous avons fait un gros travail autour de la marque et nous avons défini trois valeurs, qui sont en lien avec cette compétition. 

Il y a d'abord le dépassement de soi mais aussi le fait de s'améliorer en réinterrogeant ses façons de faire de manière permanente. 

Il y a aussi la proximité dont on vient de parler. Pour pouvoir améliorer les équipements, il nous faut comprendre les métiers et être aux côtés de ceux qui les exercent. Nous n'avons pas la prétention de faire des innovations de rupture mais nous avons la conviction profonde qu'en étant au plus proche de la réalité du métier, parfois avec des détails, nous irons dans le bon sens. Nous permettrons ainsi à ces jeunes de ressentir du confort, de ne plus se sentir en zone de risque, pour pouvoir se concentrer sur leur savoir-faire et sur leur métier. C'est pourquoi nous allons intégrer ces jeunes compétiteurs dans le développement de nos produits, au sein de notre Coverlab, pour les adapter au mieux à leurs besoins. 

Enfin, ce qui nous réunit, c'est la responsabilité. La nôtre est de faire en sorte que les professionnels ne se bénissent plus en travaillant. Il y a donc un travail d'explication, de formation et d'accompagnement, rendu possible grâce à des compétitions comme les WorldSkills.

Yves Antier : Chaque seconde compte dans nos compétitions ! Si vous êtes obligé de remettre un masque qui ne tient pas bien, si vous avez un gant qui ne vous protège pas et que vous vous bénissez, la sanction est immédiate. Effectivement pour moi, ces équipements sont fondamentaux comme tout ce qui entoure le compétiteur au moment de sa performance.

Hervé Zipper : Un mauvais équipement peut clairement pénaliser un champion. Il y a eu de belles innovations au niveau des matériaux. Il y a encore 15 ans, avoir des gants au plus proche de la peau, ça n'existait pas. Aujourd'hui, vous avez des gants anti-coupure de niveaux F, qui sont les niveaux les plus hauts. Grâce à l'évolution des technologies, les EPI diminuent la fatigue et donc les risques, améliorent le confort et donnent plus d'agilité. Tout cela participe à la performance.

Yves Antier : La raison d'être de WorldSkills France, c'est d'accompagner tous ces jeunes, les faire grandir, pour qu'ils portent cette fierté et cette envie de faire des métiers qui sont souvent mis un peu de côté. Nous donnons l'occasion à tout le monde de se rendre compte que ce sont des métiers magnifiques et que l'on peut y prendre beaucoup de plaisir. L'équipement que va porter un jeune, ça fait partie de sa fierté et du plaisir qu'il prend à travailler. Pour moi, l'EPI est indispensable parce qu'il lui permet de se consacrer uniquement à ce qu'il fait sans avoir à se poser de questions sur les risques qu'il pourrait y avoir s'il n'était pas protégé. 

Hervé Zipper : Bien sûr que ces métiers sont essentiels. Nous n'avons pas de raison d'être si nous n'avons pas des gens qui travaillent dans ces filières. Notre métier chez Coverguard, en les protégeant, c'est de les valoriser. Je suis toujours très impressionné de voir des jeunes qui excellent dans ces professions. Les WorldSkills, c'est la jeunesse et l'excellence. Cette génération nous offre un message d'espoir et de valeur.

Hervé Zipper : Nous sommes très heureux d'accompagner l'entrée des personnes en situation de handicap dans cette compétition. Comme dans le sport, cela montre que le handicap n'est pas nécessairement rédhibitoire pour être performant et exceller dans un métier. Ce que j'aime beaucoup chez WorldSkills, c'est que le sexe ou la situation individuelle ne font pas de différence. Ce qui compte, c'est le métier et la performance. 

Yves Antier : Nous avons réalisé en mars dernier la première épreuve au monde, toutes compétitions confondues, où des gens en situation de handicap concourent sur le même site que d'autres personnes, avec des épreuves réalisées côte à côte. Nous ne parlons plus de handicap mais de talent. Nous allons beaucoup agir pour accentuer l'intégration dans ce sens-là.

Hervé Zipper : Effectivement, nos équipes seront sur place pour rencontrer et partager avec tous ces professionnels, les compétiteurs et leur entourage. Nous avons un objectif commun avec WorldSkills France : réduire les risques et améliorer les conditions de travail des jeunes. Nous ne pouvons pas admettre que des gens perdent une partie de leur intégrité physique en travaillant. Alors oui, nous serons présents, nous voulons porter ce message. Au-delà de la marque, ce qui m'importe, c'est vraiment de travailler sur la notion de sécurité et de protection. Une de nos volontés durant cette compétition, ce serait de pouvoir identifier de manière très simple, sur chaque métier, le minimum d'équipement à porter pour l'exercer. 

Yves Antier : (Rires) Oui, j'ai mes chaussures de sécurité notamment, tout est prêt ! C'est vrai que nous sommes tous très excités. Ça va être des épreuves assez extraordinaires et nous allons faire en sorte que tous les compétiteurs soient parfaitement protégés, qu'ils n'aient pas d'accidents et qu'ils ramènent un maximum de médailles.